Evolution des Salariés

Publié le par Olivier

Partout dans le monde, les individus s’émancipent de l’autorité de droit divin qui était à la base de la structure de notre société. Les valeurs qui se sont développées lors des dernières décennies sont la recherche de l’expression personnelle, le goût du risque, la recherche de la liberté.

A partir de 1980 se développe la conscience du « nous », guidée par l’instinct et le sentiment de former un système avec les autres. Le courant porte le développement du sens de l’indépendance et le renouveau d’une certaine responsabilité sociale.

 

Autrefois, lorsque la connaissance du monde se réduisait à une journée de marche autour de son village, force était pour l’individu de se soumettre à la loi du village. Aujourd’hui, n’importe qui peut sillonner le monde et rencontrer des étrangers. On peut désormais comparer et choisir son mode de vie. Nous sommes actuellement dans ce processus, en pleine évolution.

 

Si cela peut créer un certain nombre de problème, cela libère un extraordinaire potentiel d’innovation et de créativité. Jamais sur terre, il n’y a eu autant d’individus disposant de hauts ou très hauts niveaux d’instruction. On peut dire que dans nos entreprises, les capacités des salariés sont très largement sous exploitées.

Les individus ne réagissent plus à l’autorité, mais à des modèles de comportement venus d’en haut, car la hiérarchie est toujours là, mais sous une forme différente.

 

Aujourd’hui, l’individu est appelé à chercher en lui et non plus hors de lui, le sens de sa vie, dans la réalisation et l’épanouissement de ses potentialités et de ses talents.

Dans la mesure où il devient un enjeu fondamental de l’existence, le critère d’une vie réussie, le travail y prend une place encore plus grande que par le passé : il n’est plus d’abord un moyen d’avoir, mais un moyen d’être. A tous les niveaux apparait une demande croissante d’autonomie et de responsabilité.

Les nouvelles mentalités et les nouvelles qualités des salariés ne s’accommodent plus du modèle ancien, fondé sur le commandement autoritaire et unilatéral de type militaire, qui, devenu de moins en moins efficace, doit céder la place à des modèles interactifs et participatifs.

 

Ayant constaté que la motivation est un puissant facteur de productivité, les responsables favorisent l’initiative individuelle et la participation aux décisions, ce qui nécessite une information régulière et totale (ou presque) sur tout ce qui touche l’entreprise. Cela exige des salariés, à tous niveaux, un effort personnel soutenu ; il ne suffit plus d’avoir un emploi, il faut se maintenir au niveau pour le conserver.

 

La formation permanente occupe une place de plus en plus importante. La compétition inter-entreprises et inter individus est de plus en plus rude. La capacité de remise en cause et donc d’évolution permanente est désormais la clef du succès.

D’après 2100, récit du siècle prochain – Thierry GAUDIN

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